Au tennis, la coordination est essentielle. Parce qu’elle est nécessaire dans la gestuelle et parce qu’elle permet également de la travailler.
Autrement résumé par le DTN adjoint Bernard Pestre : « La difficulté du tennis, c’est la balle qui arrive avec un rebond. Il faut être capable de coordonner la préparation du geste avec le rebond et faire coïncider la frappe avec, en gros, le sommet de ce rebond. Cela nécessite d’avoir une bonne perception, donc un bon coup d’œil, une bonne réactivité, suffisamment de disponibilité et de souplesse sur les jambes pour être capable de se placer par rapport à la balle. » Puis de la renvoyer de l’autre côté du filet, bien sûr.
Elle est tout simplement la base pour pouvoir exécuter une frappe. Elle peut se travailler spécifiquement par des jeux d’adresse dès l’échauffement. Avec :
– des jeux de passes à 10 à l’intérieur du carré ;
– des envois de balles à la main, avec ou sans rebond ;
– des envois, toujours à la main, de ballons de hand ou de rugby.
Autre exercice particulièrement recommandé pour développer la coordination : renvoyer le maximum de balles de sa « mauvaise » main (la droite pour un gaucher, la gauche pour un droitier) et ce, quelle que soit la puissance ou la hauteur de la balle.
La coordination entre l’œil et la main est une autre composante essentielle au tennis. Elle permet le contrôle entre le mouvement des yeux et des mains : l’information visuelle est analysée par le cerveau en vue de contrôler le bras dans la réalisation du geste qui découle de cette prise d’information visuelle. Dans ce cas précis pour renvoyer la balle de l’autre côté du filet.
Elle ne se « travaille » pas à proprement parler, si ce n’est en jouant, jouant et jouant encore. Mais pratiquer le double peut vous aider à l’améliorer car cela fait travailler la réactivité et développe la vision globale du jeu, la perception de son partenaire, de son ou ses adversaires, ainsi que du terrain dans l’espace.
Source: FFT